Bruno Dias Ventura mène une double vie. Il est photographe mais travaille aussi dans l’HORECA. Il a décidé d’immortaliser l’incidence de la pandémie sur notre vie en société.
Origine du projet « Distanciation sociale »
Il a commencé ce projet de reportage photo lors du premier confinement en se concentrant sur les espaces urbains qui ont été brusquement désertés, puis les lieux de culture, la restauration, les clubs, les lieux de vie en société qui ont subi le même sort.
Un projet en constante évolution
Au second confinement, la ville reprenait vie progressivement mais beaucoup de lieux restaient fermés. Il s’est alors penché sur l’HORECA, sur certains lieux architecturaux qu’il connaît bien de par son travail de photographe, puis sur les clubs, les cinémas et les théâtres.
Ce sont ces lieux culturels qui attirent son attention aujourd’hui.
Pour Bruno Dias Ventura, le projet est vraiment né de la contrainte: « Mon activité s’est fortement réduite, comme beaucoup d’autres, mais j’ai senti le besoin de faire passer un message. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que les gens et les médias ne parlaient plus de la culture, qu’ils l’avaient purement et simplement oubliée. Le plus difficile dans ce projet est d’entrer en contact avec les acteurs culturels. D’autant que leurs activités fonctionnent actuellement en circuit fermé. Mais ensuite, cela devient assez simple grâce à une proposition très encadrée, qui explique bien la démarche. »
Un succès grandissant et un avenir résolument tourné vers la culture
Le crédit apporté au projet par les premiers lieux visités lui permet maintenant d’en convaincre d’autres plus facilement.
Bruno Dias Ventura est spécialisé en reportage de photos d’architecture. Très attaché à la culture, il adore le cinéma, le théâtre, les livres, la musique, les concerts et les sorties, surtout pour l’effet « live ».
Il continuera donc de fréquenter les milieux culturels, principalement en tant que spectateur, mais pourquoi pas également en tant que professionnel de l’image ?
Ce qu’il a retenu de cette aventure
Pour lui, visiter tous ces lieux culturels est un privilège.
« Je me suis rendu compte que ceux qui ont l’activité la plus incertaine et le moins de projection possible font partie des gens les plus résilients que j’aie rencontrés. Ils continuent d’être actifs, accueillent des artistes en résidence, leur permettent de répéter et travaillent inlassablement en vue d’une potentielle réouverture. La culture a cette étonnante capacité d’être toujours debout et active après 1 an de fermeture. »
Voici le résultat de son passage au Delta:
Pour découvrir tout son travail, rendez-vous sur Instagram : @brunodiasventura (Analog & Digital photography)
ou sur son site web