Saule, le surdoué du partage, revient frapper à nos cœurs avec un nouvel opus : attendez-vous à des tendresses, des cavalcades, des cuivres, quelques larmes, des amertumes, de la lumière, une valse, et partout, partout, de la beauté.

Avant même que vous n’ayez écouté la première chanson, ce titre, « Dare-dare », vous raconte deux histoires. D’abord le « dare-dare » littéral de l’urgence, de l’envie impérieuse, celle de donner de la musique aux gens (qui en ont légèrement besoin : vous l’avez bien regardée, la conjoncture ?). Et puis, parce que Saule (Soul) adore faire ricocher les doubles sens dans nos cervelles, il y a « to dare », en anglais : pour l’audace. L’audace de franchir le cap d’une écriture renouvelée, mordante, parfois plus âpre, celle d’un auteur profondément singulier, affranchi des suavités rassurantes de la pop.

…Le premier single, « Rebelle Rêveur » – dont le titre résulte d’un véritable test de personnalité, auquel Saule s’était prêté comme à un jeu : le questionnaire a débouché sur ce profil ambivalent, cette espèce d’anomalie – que le chanteur a eu tôt fait d’adopter, avec l’irrésistible sourire en coin qu’on lui connaît.

…Saule, plus que jamais, c’est Tendresse et Robustesse. Une fée clochette que les nuits blanches ont un peu cabossée, un géant sur un fil d’or, des émotions qui chancèlent et puis qui groovent.

Joëlle Scoriels

En première partie, découvrez JuG.

JuG, guitariste de Saule depuis 2012, décide de créer un projet pour exprimer son Blues, hypnotique, psychédélique, physique, ne se mettant pas de limite de forme, en laissant une place majeure à l’essence même de cette musique : l’improvisation, le moyen d’être le plus connecté possible au public et à l’instant présent.

Un concert ne ressemble jamais à l’autre, JuG ré-invente ses titres à chaque fois en fonction des ondes du soir. 

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