Dans le cadre du cycle « Les Singuliers pluriels »
Les Singuliers pluriels, ainsi a-t-on décidé de qualifier des artistes musicien.ne.s, dont certain.es accueilli.es en résidence au Delta, qui ont choisi d’enrichir leur musique en la faisant dialoguer tantôt avec la danse, la vidéo, l’image animée, la littérature, la chanson populaire… Se dégagent de ces expérimentations des formes singulières, hybrides, que nous vous invitons à découvrir dans la Grande salle à l’occasion de cinq mercredis soirs. Une rencontre avec les artistes est prévue avant ou au terme de la représentation, afin d’en apprendre plus sur leur processus créatif.
5e et dernier rendez-vous avec : Le Petit Orchestre du Grand Soir.
Des chants d’ici et d’ailleurs de peuples en révoltes – cris et rêves d’un autre monde – pour exprimer la contestation, à travers un cabaret révolutionnaire composé d’un quatuor vocal et d’un piano.
Ce spectacle dresse une cartographie sélective des grands chants de contestation depuis Le temps des cerises associé (un peu à tort) à la Commune de Paris, au chant de révolte italien Bella Ciao né dans les rizières italiennes dans la fin du 19e siècle, ou encore El pueblo unido jamás será vencido que chantait le groupe chilien Quilapayún en 1973, sans oublier le répertoire des Chœurs de l’Armée rouge et le Hasta siempre cubain, ou encore le sublime Canto General de Pablo Neruda mis en musique par Mikis Theodorakis. Il y a aussi le Sunday Bloody Sunday de U2, Buffalo soldier de Bob Marley, Strange fruit de Billie Hollyday…
Une manière inattendue de re-découvrir ces chants dans lesquels se sont incarnées les révolutions et les contestations populaires à travers les âges et les continents.
Sous la forme exigeante du quatuor vocal, ces arrangements originaux de Jean-Philippe Collard-Neven font se croiser leur nature par essence populaire et la grande tradition de la musique vocale classique. Décidément, tout finit en chansons, même les révolutions…