Benjamin Moray
Spécialité(s) : Architecture Restauration du patrimoine bâtiAnnée(s) : 2008
En juillet 2007, l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc (Bruxelles) octroyait le diplôme d’architecture à Benjamin Moray. L’heureux récipiendaire emportait même un Premier Prix avec la Plus Grande Distinction. Avant même d’accéder à la profession, Benjamin Moray s’était déjà illustré par un brillant exposé à l’Académie Royale de Belgique sur un sujet cher à son cœur : Andrea Bruno Entre hier et demain en continuité. C’était la matière de son mémoire de fin d’études. Ce qui l’avait séduit chez ce talentueux architecte turinois, c’était sa volonté permanente d’adopter la « contemporanéité comme langage. ». Le texte du mémoire sera publié en septembre 2009 aux éditions Académie Royale de Belgique (158 p.).
L’année même de sa réussite, Benjamin Moray sollicitait du Fonds Thirionet une aide pour approfondir sa formation et plus précisément pour se spécialiser en « étude et intervention sur le patrimoine ». Son ambition secrète ? Intégrer l’École de Chaillot de Paris unanimement reconnue dans ce créneau « Architecture et Patrimoine ». Vingt-quatre mois après l’aide du Fonds Thirionet, Benjamin Moray poursuit à Paris une deuxième année centrée sur l’Histoire de l’Architecture et le Patrimoine urbain (technique et mode d’intervention).
Remarqué autant pour son intelligence que pour ses compétences acquises sur le terrain – à Bar-le-Duc, Fléville, Lunéville, Enghien, Louvain-la-Neuve, Waterloo, e.a. -, Benjamin Moray eut, durant l’année 2009, le privilège d’intégrer un « atelier croisé »
en République populaire de Chine dans la Province de Shanxi (à Liang). Le projet portait sur une analyse architecturale d’un édifice typique du bâti local.
Voilà un architecte de vingt-cinq ans passionné par le patrimoine architectural de prestige mais aussi par les enjeux de la maison unifamiliale de qualité qui s’investit totalement dans la noble tâche de préserver scientifiquement les édifices du passé, tout en gardant à l’esprit les nécessités architecturales du XXIe siècle. Tant de choses déjà réalisées en trois ans ! Il n’y a pas de secret : le travail, l’insatiable curiosité et le refus de l’enfermement balisent sa route en constant devenir.
Louis Richardeau, 2010