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21.09.24 26.01.25

Le surréalisme est une grande peau d’ours, Marianne Van Hirtum, l’œuvre plastique

Marianne Van Hirtum, sans titre, Les Amants, 1983, Encre sur papier, 480 x 320 mm, collection particulière, Paris

 

Plongez dans l’univers surréaliste de Marianne Van Hirtum, artiste et poétesse méconnue.

(c) Portrait de Marianne Van Hirtum

Poétesse, écrivaine, illustratrice, peintre et sculptrice belge adhérant officiellement au mouvement surréaliste français, la namuroise Marianne Van Hirtum  (née en 1925 à Saint-Servais et décédée en 1988 à Paris) est à l’origine d’une œuvre prolifique et hétéroclite, placée sous le signe de la fantasmagorie et de l’écriture automatique.

Fille de Louis Van Hirtum, psychiatre, directeur de l’institution psychiatrique Beau-Vallon à l’ombre duquel elle a grandi, Marianne Van Hirtum cultive très tôt un goût pour les mots et l’imaginaire.

Remarquée dès 1952 pour son talent poétique, l’éditeur Pierre Seghers et l’écrivain Jean Paulhan publieront ses premiers recueils de poésie (Poèmes pour les petits pauvres et Les Insolites chez Gallimard). Elle vit alors entre Bruxelles et Paris.

La rencontre avec André Breton, fondateur et théoricien du mouvement surréaliste, en 1955, est décisive. Elle participe aux réunions du groupe, aux expositions, notamment L’Exposition internationale du Surréalisme à la galerie Cordier en 1959.

Méprisant toutes formes de conventions, érigeant le principe de liberté comme seule boussole, Marianne Van Hirtum s’établit définitivement dans la capitale française dans un petit appartement rempli d’animaux, notamment des reptiles qu’elle affectionnait particulièrement.

Marianne Van Hirtum, sans titre, Série H, 1974, encre sur papier, 75 x 48 cm, collection particulière Paris

Le goût pour le monde animal, les mystères de l’enfance et le pouvoir de l’imaginaire alimente une imagerie plurielle qui se déploie notamment sur papier à travers une technique pointilliste.

Ses dessins, huiles sur toile et sculptures hétéroclites composent l’essentiel de son œuvre plastique.

Elle continue les activités surréalistes après la mort d’André Breton, et collabore avec le poète Vincent Bounoure au Bulletin de liaison surréaliste puis à la revue surréaliste. Elle meurt à Paris en 1988.

Marianne Van Hirtum, sans titre, 1969, Encre de chine et  plume sur papier, 290 x 220 mm, Collection de la Communauté française, inv. 11470

Réserver

Salle

Expo 1

Tarif

3€/1€/0€

Public

Tout public

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Particularité(s)

vernissage vendredi 20 septembre 2024 à 18h30

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Dans ces plages-horaires, un.e médiateur.trice du Delta accueille le public en présentant succinctement l’exposition et ses dispositifs